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Dans un contexte de taux dégradés, le Fonds a délivré une performance négative, sous-performant son indicateur de référence.
Sur la partie taux, nos positions longues sur les taux européens ont globalement eu un impact négatif, mais nos stratégies de pentification des courbes et nos positions vendeuses sur la dette française ont permis d’amortir le choc de taux.
Sur le crédit, si le portage de nos positions ainsi que nos protections visant à réduire notre exposition à la partie la plus risquée du marché ont contribué positivement, l’écartement des marges de crédit sur la période a eu un impact négatif.
Enfin, le portefeuille continue de bénéficier de notre exposition aux instruments du marché monétaire, tandis que notre sélection d’obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO) a eu un impact neutre ce mois-ci.
Compte tenu des risques liés aux tarifs douaniers, aux budgets alloués à la défense européenne et aux enjeux géopolitiques dans un contexte de valorisations de plus en plus tendues sur certains marchés, le portefeuille maintient un positionnement équilibré avec une sensibilité qui s’est affichée en baisse au cours du mois, passant de 2,2 à 1,7. Cette dernière est principalement concentrée sur les parties courtes des courbes.
D’une part, le portefeuille bénéficie d’une allocation significative au crédit, principalement investie dans des obligations d’entreprises à court terme et bien notées ainsi que des CLO, qui offrent une source attrayante de portage et un bêta réduit par rapport à la volatilité du marché.
D’autre part, nous adoptons une position prudente sur les taux, notamment en Europe, où nous privilégions une stratégie de pentification des courbes de taux, ainsi qu’un appétit marqué pour les produits d’inflation, dans un contexte d’expansion budgétaire en Europe.
Nous conservons également des protections sur le marché du crédit (iTraxx Xover), les marchés se négociant à des niveaux serrés dans un contexte économique et géopolitique incertain.
Enfin, nous avons alloué une partie du portefeuille dans des instruments du marché monétaire, qui constituent une source de portage attrayante avec un risque limité.
Obligations | 67.3 % |
Monétaire | 25.5 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 7.2 % |
Depuis plus de 35 ans, cette stratégie active et de conviction a su, tout en gardant sa philosophie, s’adapter aux différentes évolutions de marché. C’est ce que nous voulons continuer à offrir aux investisseurs.
Environnement de marché
La principale annonce du mois est venue du Parlement allemand, qui a adopté une réforme de sa politique de frein à l’endettement afin d’augmenter ses dépenses militaires tout en validant la création d’un fonds d’infrastructure de 500 milliards d’euros.
Aux États-Unis, les statistiques ont été mitigées avec une déception sur les indicateurs avancés qui reflètent des perspectives de croissance moins dynamiques et d’inflation plus vigoureuses.
Les statistiques économiques américaines demeurent en revanche robustes avec une forte consommation des ménages et des entreprises en amont de l’implémentation des droits de douane.
L’inflation sous-jacente s’est inscrite en légère baisse des deux côtés de l’Atlantique à fin février, pointant désormais à +2,6% en zone euro et +3,1% outre-Atlantique.
Le changement de doctrine de la politique budgétaire allemande a résulté en un choc de taux massif, comme l’illustre la hausse de +33 points de base du taux à 10 ans germanique, au contraire de son homologue états-unien qui est resté stable eu égard aux incertitudes pesant sur la croissance.