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Dans ce contexte, le Fonds a atténué une partie de la baisse, clôturant en territoire négatif, mais en affichant une performance deux fois supérieure à celle de son indicateur de référence.
Nos investissements en actions à long terme, orientés vers des valeurs de qualité et de croissance, ont pesé sur la performance en mars. Par exemple, notre principale position, TSMC, a enregistré une baisse de 16% au cours du mois.
Nos mécanismes de protection, tels que les options et futures sur indices, les options sur titres ainsi que les instruments de volatilité, ont permis d’atténuer une partie des pertes.
Nos efforts pour diversifier le portefeuille, notamment via des positions dans les banques d’Amérique latine et d’Inde ainsi que dans des sociétés aurifères, ont contribué positivement à la performance.
Nos stratégies sur les obligations souveraines ont joué pleinement leur rôle en tant qu’éléments de diversification face aux actifs risqués.
Sur les taux souverains, nos positions vendeuses sur les taux européens et acheteuses sur les taux américains ont enregistré des performances remarquables au cours du mois.
Malgré le recul des marchés du crédit, nos couvertures (via Xover) ont partiellement compensé cette sous-performance.
Enfin, le positionnement pro-euro du Fonds depuis le début de l’année a porté ses fruits en mars, la devise européenne ayant nettement surperformé le dollar.
La réduction du déficit et les droits de douane favorisent la stagflation aux États-Unis.
En Europe, l’ampleur des programmes de dépenses en matière de défense et d’infrastructures laisse présager une croissance plus forte, une inflation élevée et des déficits budgétaires plus importants. Néanmoins, les mesures de rétorsion et l’escalade de la guerre commerciale pourraient temporairement peser sur la croissance européenne.
Par conséquent, nous continuons de penser que les actifs risqués pourraient être confrontés à une volatilité accrue.
L’exposition nette du Fonds aux actions est prudente et reste proche du point médian de notre fourchette cible. Cependant, nous avons profité du repli du marché au premier trimestre pour accroître l’exposition à certaines valeurs technologiques, qui ont subi des pertes importantes.
L’exposition au crédit a été réduite au cours des dernières semaines, et malgré l’élargissement récent des spreads, nous ne prévoyons pas d’ajouter de nouvelles positions pour le moment.
En ce qui concerne les taux souverains, nous maintenons une faible sensibilité, en privilégiant les taux américains, en particulier les taux réels.
En matière de positionnement sur les devises, nous privilégions l’euro compte tenu de la valorisation élevée du dollar et du fait que les turbulences économiques proviennent pour une fois des États-Unis.
Actions | 41.7 % |
Obligations | 39.2 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 10.2 % |
Monétaire | 8.9 % |
Grâce à son approche flexible et holistique, la stratégie Patrimoine se définit comme une solution clé en main pour les investisseurs cherchant à faire fructifier leur épargne progressivement au fil du temps, sans se soucier des fluctuations des marchés ou des cycles économiques.
Environnement de marché
Le mois de mars a été marqué par d’importantes turbulences sur les marchés, les investisseurs étant aux prises avec les incertitudes macro-économiques découlant des tensions commerciales et des changements de politique budgétaire en Europe.
L’Allemagne fait volte-face et abandonne sa politique budgétaire conservatrice, réformant le « frein à l’endettement » pour permettre des déficits plus élevés et dévoilant un plan de relance budgétaire historique, qui prévoit 500 milliards d’euros d’investissements dans les infrastructures au cours de la prochaine décennie et une augmentation des dépenses de défense.
L’instauration de droits de douane réciproques et des mesures commerciales spécifiques à certains secteurs continue de peser sur les perspectives de croissance aux États-Unis et dans le monde, et de faire craindre une hausse de l’inflation.
Dans ce contexte, l’incertitude politique a affecté les actions américaines, tandis que le changement de cap de l’Europe en faveur des infrastructures et de la défense a soutenu la performance des secteurs concernés.
Le S&P 500 est entré en territoire négatif, perdant plus de 10% par rapport à son pic de février, entraîné à la baisse par les valeurs technologiques et plus généralement des actions de croissance.
Pendant ce temps, le reste du monde a surperformé les États-Unis, malgré une baisse en euros en raison du fort rebond de la monnaie européenne.
Les craintes liées à la croissance ont entraîné une baisse des taux américains, tandis que les taux européens ont augmenté en raison du changement de politique budgétaire en Allemagne.
L’or a de nouveau augmenté dans ce contexte d’incertitudes, tandis que les devises d’Amérique latine ont bénéficié de la faiblesse du dollar américain.