1
2
3
4
5
6
7
Au cours du mois, le Fonds a délivré une performance positive, légèrement inférieure à celle de son indicateur de référence.
Sur la partie taux, nos positions longues sur les taux américains, nos stratégies d’inflation et nos positions vendeuses sur les taux japonais ont été les principaux contributeurs au cours du mois. De plus, notre exposition à certaines dettes des marchés émergents, notamment à celles de certains pays d’Europe de l’Est, a eu un impact positif.
Notre exposition au crédit a eu une contribution positive, principalement due à notre exposition aux institutions financières, au secteur de l’énergie et à notre sélection de pays émergents en devises fortes. En revanche, nos positions sur la dette argentine et les protections que nous avons mises en place pour réduire notre exposition à ce marché ont eu un impact négatif.
Enfin, sur le front des devises, nous avons bénéficié de notre exposition à certaines devises émergentes, comme le peso chilien, notre sélection de devises d’Europe de l’Est et d’Asie centrale (zloty polonais, forint hongrois et tenge kazakh) ainsi que de nos positions longues sur le yen japonais. À l’inverse, le portefeuille a été impacté par son exposition au dollar américain, à la livre sterling et au yuan chinois.
Dans un contexte de résilience de la croissance mondiale et face à une inflation qui continue de baisser progressivement, nous nous attendons à ce que les principales banques centrales des pays développés mais aussi des pays émergents poursuivent progressivement leur assouplissement monétaire. Ainsi, nous maintenons un niveau de sensibilité au taux relativement élevé.
Sur les taux, nous privilégions les taux réels aux États-Unis ou les données économiques au cours du mois pointent vers un ralentissement. Nous nous concentrons également sur les banques centrales qui sont en retard sur le cycle, comme le Royaume-Uni, mais aussi sur certains pays émergents, comme le Brésil, qui bénéficie de taux réels élevés et d’une allocation à certains pays d’Europe de l’Est qui seront concernés par un potentiel cessez-le-feu en Ukraine.
Nous avons également des positions vendeuses sur les taux japonais où l’inflation commence à prendre racine, mais aussi en Europe, dans un contexte de fortes dépenses budgétaires pour la défense.
Sur le crédit, nous maintenons notre biais positif quoique prudent en raison des valorisations élevées et conservons un niveau conséquent de couverture sur l’Itraxx Xover pour protéger le portefeuille du risque d’élargissement des spreads.
Sur le front de la dette externe émergente, notre sélection reste diversifiée et nous continuons de privilégier les situations spéciales dans les pays dont l’économie est en cours de restructuration ou qui affichent une amélioration significative.
Enfin, en ce qui concerne les devises, nous avons désormais une exposition modérée au dollar américain et nous conservons une exposition limitée aux devises des pays émergents. Toutefois, nous diversifions notre exposition aux devises des banques centrales affichant un ton moins accommodant, alors que la Fed poursuit sa normalisation monétaire et que la Chine met en place des mesures de relance avec le yen japonais, une sélection de devises d’Amérique latine (real brésilien, peso mexicain, peso chilien), des pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale (zloty polonais, tenge kazakh) et une position vendeuse sur le renminbi.
Obligations | 90.6 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 8.9 % |
Actions | 0.5 % |
La flexibilité de notre processus d’investissement nous permet de tirer parti des multiples moteurs de performance qu’offre l’univers obligataire, et ainsi de construire un portefeuille diversifié, fondé sur des convictions solides.
Environnement de marché
Aux États-Unis le marché de l’emploi continue de faire preuve de robustesse avec un taux de chômage qui s’inscrit en baisse, à 4,0%. Dans le même temps, l’inflation s’est inscrite en hausse pour s’établir à 3,0% en glissement annuel.
Sur le plan politique, Trump a commencé à mettre en œuvre son programme, en commençant par une augmentation des droits de douane sur le Mexique, le Canada, la Chine et l’Europe, dont l’entrée en vigueur est prévue dans les mois à venir.
Par ailleurs, des pourparlers sur un cessez-le-feu en Ukraine ont été entamés, Trump s’engageant dans des négociations avec la Russie, une première depuis le début de la guerre, en 2022.
Dans la zone euro, l’inflation a progressé en janvier, pâtissant de l’augmentation des prix de l’énergie, tandis que l’inflation sous-jacente est restée stable à 2,7%. La dynamique de croissance a montré une légère amélioration avec une révision à la hausse du PIB du quatrième trimestre et un indice PMI composite en expansion à 50,3 grâce à une reprise de la composante manufacturière.
Les taux ont baissé en février, en particulier aux États-Unis, où le taux à 10 ans a baissé de -33 points de base (pb) à la faveur des annonces de Donald Trump et d’indicateurs avancés pointant vers un ralentissement, tandis que le taux allemand à 10 ans a diminué plus modérément de -5 pb.
Sur le front des devises, le dollar américain a continué sa pause en février, amorcée depuis le début d’année, dans un contexte de modération de l’exceptionnalisme américain. Cette situation a bénéficié au yen japonais ainsi qu’à l’euro, soutenu également par un cessez-le-feu potentiel en Ukraine.