Le Fonds a enregistré une performance négative, inférieure à celle de son indicateur de référence au cours de la période.
Concernant les taux, nos positions sur la dette américaine, britannique et notre exposition à certaines dettes des marchés émergents, comme celles du Brésil, du Mexique et de la Pologne, ont eu un impact négatif.
Sur le crédit, notre exposition aux marchés développés, notamment dans le secteur de l’énergie, et nos investissements dans les dettes externes des pays émergents, tels que l’Argentine et la République dominicaine, ont eu une contribution positive.
Enfin, en termes de devises, même si nous avons bénéficié de notre exposition au dollar américain, le Fonds a été affecté par nos positions sur le real brésilien et la couronne norvégienne.
Dans ce contexte d’atterrissage en douceur des économies et d’une inflation qui continue sa décrue progressive, nous maintenons un niveau de sensibilité au taux relativement élevé.
Concernant les taux, nous privilégions les taux réels aux États-Unis, ainsi que les stratégies de pentification aux États-Unis et en Europe, où les maturités les plus longues devraient être les plus affectées, notamment dans le contexte d’une présidence de Trump. De plus, nous nous concentrons également sur les banques centrales qui sont en retard sur le cycle, comme le Royaume-Uni, mais aussi sur certains pays émergents, comme le Brésil et le Mexique.
Sur le crédit, nous maintenons notre biais positif, quoique prudent en raison des valorisations élevées, et conservons un niveau conséquent de couverture sur l’Itraxx Xover pour protéger le portefeuille du risque d’élargissement des spreads.
Sur le front de la dette externe EM, nous continuons de privilégier les situations spéciales dans les pays dont l’économie est en cours de restructuration ou d’amélioration significative.
Enfin, nous restons prudents en ce qui concerne les devises, avec une exposition particulièrement faible à l’USD et aux devises EM. Toutefois, nous avons une exposition diversifiée aux devises des banques centrales affichant un ton moins accommodant dans un contexte d’assouplissement monétaire de la Fed et des mesures de relance chinoises, telles que la couronne norvégienne, le dollar australien, le yen japonais et le real brésilien.
Amérique du Nord | 26.0 % |
Amérique Latine | 24.2 % |
Europe | 17.9 % |
Afrique | 10.7 % |
Europe de l'Est | 10.5 % |
Moyen-Orient | 5.6 % |
Asie Pacifique | 3.6 % |
Asie | 1.5 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
La croissance américaine continue de graviter au-dessus de sa moyenne historique à +2,8% au troisième trimestre, profitant d’une demande intérieure résiliente.
L’ensemble des indicateurs ont pointé vers une résilience accrue de l’économie américaine ; d’autre part, l’inflation a également fait preuve de résistance avec une décrue moins forte qu’attendu de la composante globale à +2,4% sur un an et une réaccélération de l’inflation cœur à +3,3% sur un an.
Le point bas semble désormais derrière nous en zone euro, comme l’indique le rebond plus important qu’escompté de la croissance du PIB de +0,4% au troisième trimestre à la faveur d’une dynamique plus favorable en Allemagne et en France.
La Banque centrale européenne (BCE) a procédé à une nouvelle baisse de son taux directeur de -25 points de base (pb) ce mois-ci. Cette décision intervient à la faveur d’une inflation globale au plus bas de 3 ans dans la zone contrastant néanmoins avec une inflation cœur et une composante service de l’inflation qui gravitent toujours au-dessus de la cible de la BCE à +2,7% et +3,9%.
Cet environnement de croissance résiliente a poussé les taux à la hausse avec un 10 ans américain qui gagne +50 pb et +27 pb pour son homologue germanique. L’appétit pour le risque a également marqué une pause avec un écartement des marges de crédit de +3 pb sur l’indice Itraxx Xover sur le mois.
Sur le front des devises, le dollar américain s’est renforcé, poussé par la résilience des données impliquant un cycle d’assouplissement plus lent de la Fed et l’augmentation de la probabilité d’une victoire de Trump. À l’inverse, cela a pesé sur les devises des pays émergents.