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Dans ce contexte, notre portefeuille a affiché une performance négative, inférieure à son indicateur de référence.
La principale raison de ce repli réside dans nos positions dans les sociétés technologiques américaines et taïwanaises (TSMC, Nvidia, Broadcom, Synopsys), emportées par les pressions baissières sur l’ensemble du secteur.
Le titre Novo Nordisk a continué de décevoir en Bourse, pénalisé par la concurrence avec Eli Lilly, et demeure toujours exposé à de potentiels droits de douane, susceptibles d’affecter sa croissance aux États-Unis.
Notre sélection de valeurs de santé plus défensives a résisté durant cette période d’incertitudes (Cencora, McKesson, Elevance Health, Centene).
Nos couvertures actions (options, futures sur indices et titres) ont contribué positivement à la performance, surtout en fin de période.
La croissance mondiale se trouvant entre les mains de politiques imprévisibles aux États-Unis, en Chine et en Europe, notre stratégie repose sur l’analyse des fondamentaux des entreprises.
Dans ce contexte, nous privilégions les actifs tels que les valeurs de croissance faiblement dépendantes du cycle économique aux États-Unis, en Europe et dans les pays émergents, ainsi que les titres dont les valorisations reflètent déjà un niveau élevé d’incertitude.
Malgré la forte volatilité au sein du secteur technologique, nous maintenons globalement inchangés nos investissements. Si le secteur fait face à du bruit négatif, nous constatons pour l’instant peu de changements en termes de fondamentaux.
L’exposition aux actions du Fonds a été abaissée sous l’effet des options vendeuses sur indices et sur titres, au fur et à mesure que le repli des marchés s’est accéléré.
Nous construisons graduellement une exposition sur deux thèmes d’investissement : l’aérospatial et la défense, ainsi que sur les équipements électriques.
Amérique du Nord | 67.0 % |
Asie | 19.6 % |
Europe | 9.6 % |
Amérique Latine | 2.6 % |
Asie Pacifique | 1.3 % |
Depuis sa création en 1989 par Edouard Carmignac, notre stratégie Investissement cherche à identifier les tendances de long terme dans un monde en mutation et à saisir les opportunités des marchés actions à travers le monde.
Environnement de marché
Le mois de mars a été marqué par d’importantes turbulences sur les marchés, les investisseurs étant aux prises avec les incertitudes macro-économiques découlant des tensions commerciales et des changements de politique budgétaire en Europe.
L’Allemagne fait volte-face et abandonne sa politique budgétaire conservatrice, réformant le « frein à l’endettement » pour permettre des déficits plus élevés et dévoilant un plan de relance budgétaire historique, qui prévoit 500 milliards d’euros d’investissements dans les infrastructures au cours de la prochaine décennie et une augmentation des dépenses de défense.
Les marchés américains ont connu leur pire mois depuis décembre 2022. Cette baisse est principalement attribuée à l’annonce imminente de nouveaux droits de douane.
Les actions technologiques ont particulièrement souffert. En revanche, les secteurs défensifs comme la santé ont enregistré des performances positives.
Les marchés européens et émergents poursuivent leur surperformance par rapport aux États-Unis. Cependant, ils n’ont pas été épargnés par les inquiétudes concernant les barrières douanières.
Les investisseurs redoutent de plus en plus un scénario où l’économie américaine entre dans un fort ralentissement alors que l’inflation accélère.