Carmignac Investissement a progressé de 15,47 % au quatrième trimestre 2020 contre une hausse de 9,91 % pour son indicateur de référence*, portant ainsi leur performance annuelle à +33,65 % et +6,65 % respectivement.
Le quatrième trimestre 2020 a été marqué par une solide performance généralisée du marché.
Dans un premier temps, le rebond des actions a été alimenté par les valeurs de croissance par rapport aux plus bas affichés en mars. Toutefois, au cours des derniers mois de l’année, les titres « value » se sont fortement redressés, aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents. En effet, l’annonce d’un vaccin contre la Covid-19 en novembre a eu un impact supplémentaire sur les marchés. Les valeurs qui avaient le plus sous-performé en 2020, à savoir les compagnies aériennes, les banques et les sociétés énergétiques, ont fortement rebondi suite à cette annonce et ont réduit une partie de leur sous-performance par rapport aux titres de croissance.
Au cours du trimestre, le Fonds a tiré parti de son exposition géographique élargie et diversifiée. Nos convictions fortes en Chine ont notamment enregistré des gains importants, ce qui nous a permis de surperformer notre indicateur de référence. En outre, notre approche d’investissement axée sur la croissance à long terme a continué à porter ses fruits, comme en témoignent nos gains dans les secteurs de la technologie, de la santé et de la consommation. Dans ces secteurs, nous avons été en mesure de générer un alpha important grâce à une partie de la thématique à long terme que nous privilégions. Il s’agit notamment du changement climatique, qui nous a conduits à investir dans des constructeurs de véhicules électriques et des producteurs de batteries, en particulier en Chine.
Il s’agit également d’entreprises dont les activités portent à la fois sur l’utilisation et le stockage de big data, et de nombreuses sociétés du secteur de la santé qui sont sous pression pour innover à mesure que la population vieillit et que le nombre de maladies chroniques augmente. Enfin, en avril/mai, nous avons renforcé nos positions sur des titres qui, selon nous, avaient beaucoup souffert de la crise, mais qui profiteraient de la réouverture progressive des économies. Parmi celles-ci figurent Amadeus, un fournisseur espagnol de solutions informatiques pour le secteur mondial du voyage et du tourisme, et Safran, un fabricant de moteurs d’avion spécialisé dans les vols commerciaux court-courriers. Ces positions nous ont permis d’atténuer l’impact d’un rattrapage de valeur vers la fin de l’année.
Parmi les principaux contributeurs à la performance sur le trimestre, citons les constructeurs chinois de véhicules électriques Nio et Xpeng, en hausse de 139 % et 177 % respectivement sur la période, et la société de biotechnologie Wuxi Biologics, une plateforme chinoise qui propose des solutions complètes visant à aider les organisations à découvrir, développer et fabriquer des produits biologiques.
2021 portera essentiellement sur la reprise économique post-Covid-19 et le soutien massif de la politique monétaire. Pourtant, les marchés se sont déjà adaptés très rapidement à ce scénario, et dans certains cas, ils sont devenus trop exubérants. Par conséquent, nous sommes prudents à l’égard des actions présentant des valorisations élevées et avons pris des bénéfices sur les principaux bénéficiaires de l’économie liée au confinement et sur des valeurs chinoises.
Au-delà de ces considérations à court terme, à long terme, nous pensons que les valeurs de croissance durable que nous trouvons dans les secteurs de la technologie et de l’Internet, mais aussi dans ceux de la santé et de la consommation, continueront de bien se comporter en raison de leurs perspectives de croissance et leurs modèles économiques supérieurs. Dans certains cas, nous décelons même beaucoup de pessimisme dans les cours des actions (par exemple, avec la réglementation à l’encontre des GAFA [Google, Amazon, Facebook et Apple]) qui devrait s’accroître à mesure que la visibilité augmentera. De plus, la croissance durable n’exclut pas la cyclicité – il y a eu de nombreuses opportunités d’achat sur des entreprises touchées par la Covid-19 qui combinent un profil de croissance durable et une cyclicité liée à la « réouverture » – comme Worldline, la fintech européenne ou Capital One, l’émetteur de cartes de crédit aux États-Unis, qui sont tous deux exposés à la réouverture des magasins et du secteur du tourisme. Nous avons également ajouté Volkswagen, qui présente selon nous un aspect cyclique, mais devrait surperformer à mesure que sa gamme de modèles de véhicules électriques se développe.
Dans l’ensemble, nous conservons un portefeuille liquide et solide basé sur de fortes convictions, et diversifié en termes de géographie, de secteurs et de thèmes. En effet, début 2021, nos principales thématiques s’articulent autour :
1) de la numérisation (38%) avec des titres tels que la fintech américaine Fiserv et le spécialiste asiatique du commerce électronique JD.com
2) de l’évolution démographique (30%) avec des valeurs comme le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk et la société américaine de technologie médicale Medtronic
3) des accélérateurs technologiques (23%) avec des titres comme la société chinoise Kingsoft Cloud et l’éditeur américain de logiciels Salesforce.
Enfin, notre quête constante de croissance nous a conduits à développer un nouveau thème lié au changement climatique et à participer notamment à l’essor des véhicules électriques et au développement des énergies renouvelables. Toutefois, nous restons très sélectifs sur cette thématique, car l’intérêt des investisseurs s’accroît très rapidement et se traduit par des valorisations excessives.
Ces thèmes disruptifs se sont avérés particulièrement résistants à un ralentissement économique mondial : beaucoup de ces courbes d’adoption se sont fortement accentuées, entraînant une hausse des taux de pénétration et des bénéfices à court terme. Toutefois, ils restent d’actualité à mesure que les économies mondiales se rouvrent : les consommateurs et les entreprises continuent tout simplement de suivre les tendances ancrées du commerce électronique, du paiement sans contact et de l’utilisation du cloud, alors que les progrès médicaux se poursuivent.
Carmignac Investissement | 2.1 | 4.8 | -14.2 | 24.7 | 33.7 | 4.0 | -18.3 | 18.9 | 25.0 | 1.0 |
Indicateur de référence | 11.1 | 8.9 | -4.8 | 28.9 | 6.7 | 27.5 | -13.0 | 18.1 | 25.3 | 2.3 |
Carmignac Investissement | + 11.1 % | + 11.8 % | + 5.8 % |
Indicateur de référence | + 12.0 % | + 14.0 % | + 9.9 % |
Source : Carmignac au 28 févr. 2025.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Elles sont nettes de frais (hors éventuels frais d’entrée appliqués par le distributeur).
Indicateur de référence: MSCI AC World NR index
*Echelle de risque du KID (Document d’Informations Clés). Le risque 1 ne signifie pas un investissement sans risque. Cet indicateur pourra évoluer dans le temps. **Le Règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) 2019/2088 est un règlement européen qui demande aux gestionnaires d’actifs de classer leurs fonds parmi notamment ceux dits : « Article 8 » qui promeuvent les caractéristiques environnementales et sociales, « Article 9 » qui font de l’investissement durable avec des objectifs mesurables, ou « Article 6 » qui n'ont pas nécessairement d'objectif de durabilité. La classification SFDR des Fonds peut évoluer dans le temps. Pour plus d’informations, visitez : https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2019/2088/oj?locale=fr.